dimanche 5 avril 2009

Il y a une amie

Au primaire, j'avais une amie. Une seule et qui était aussi la meilleure. Son père joggait régulièrement et sa mère y allait parfois aussi. Sa mère voulait que sa petite famille fasse attention avec le nombre de fois que tous mangeaient des pasta. Mais nous, on trippait pasta, surtout les Kraft Dinner. Alors quand on était chez moi pour dîner, on se faisait bouillir l'eau et attendait religieusement à côté du chaudron pour la voir frémir, on jettait les pâtes cheap dedans et on brassait jusqu'à la perfection de tendreté voulue. Ensuite, on mélangeait la poudre de fromage en mesurant à la perfection le lait et la margarine. Venait ensuite la séparation des portions. Si vous aviez vu ça! C'était calculé à la nouille près. Je vous assure que faire du kraft Diner elle et moi c'était un moment spécial, presque rituel et était nourrit d'excitation. Souvent, on closait tout ca avec un May West. (J'y ai regoûté il y a quelque mois et ca goûte vraiment la marde finalement)

Les belles choses ne peuvent pas toutes durer et mon amie déménagea dans le pays d'origine de ses parents. J'allais rentrer en secondaire 1. On est restée en contact par lettre surtout. Environ deux ans après son départ je l'ai revu et on aurait pu dire que c'était fini pour elle les tailles d'enfant et qu'elle devait porter au moins du C en soutien-gorge ( mon souvenir est altéré et quand on est petit, les choses grosses nous parraissent toujours plus grosses). Bref, elle était ronde tandis qu'elle était la minceur pré-pubère incarnée quelques années auparavant.

L'années d'après, elle avait décidé de suivre ses parents au jogging et était devenue ainsi sportive autant à la maison qu'à l'école. J'ai aussi le souvenir qu'elle avait eu quelques problèmes relationnels avec la bouffe. Finalement, ajouté à tout cela, elle avait souffert d'une maladie dont je ne me souviens plus du nom qui est guérissable que dans quelque rares exceptions et qui l'avait allité à l'hopital durant un bon bout. Quand je l'ai revu après tout ca, sa famille en visite, ho my god ! Elle était si... petite et frêle. Un peu plus et elle rentrait par en dedans. Je me sentais comme un bulldozer engraissé à côté d'elle. J'étais aussi dans une période ingrate de l'adolescence.

Nous ne nous sommes plus revue durant quelques années. Je l'ai revu pour la dernière fois j'avais 18 ans et elle 17. Elle était devenue une superbe, avec des cheveux blonds naturels et longs, mince, mais en forme de femme. Je la trouvais si belle et moi je ne me rappelle plus trop, mais j'étais pas the girl next door je vous le dis.

Depuis, nos contacts ont été sporadiques, très sporadiques. Jusqu'à l'avènement de Facebook. Je sais maintenant qu'elle lit le blog et je suis trop contente !!! Ho yes Ho yes

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